Barton Fink. Le rêve de feu des frères Coen
EAN13
9782367163109
Éditeur
"Lettmotif"
Date de publication
Collection
Analyse filmique
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Barton Fink. Le rêve de feu des frères Coen

"Lettmotif"

Analyse filmique

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Consacré par trois prix dont la Palme d’or au Festival de Cannes en 1991,
Barton Fink, quatrième film des frères Coen, inscrit son propos dans une
filiation multiple : film de cinéma sur le cinéma, dans le prolongement de
Boulevard du crépuscule de Billy Wilder ; film de cinéma sur le théâtre et le
jeu de masques qu’est la vie, dans le prolongement de Persona d’Ingmar Bergman
; film sur la folie, dans le prolongement des premières œuvres de Roman
Polanski, comme le toujours moderne Cul-de-sac ; film surréaliste sur le monde
des rêves, dans le prolongement du mythique Pandora d’Albert Lewin. Davantage
que la simple somme de ces chefs-d’œuvre consacrés, la valeur ajoutée de
Barton Fink tient à son ton unique, sa capacité à couvrir de rire les
situations les plus désespérées, à faire de l’art sans se prendre au sérieux
ni céder aux facilités du cynisme. Ambition shakespearienne, entre grandeur
tragique et bouffonnerie débridée, qui consacre, aujourd’hui encore, Barton
Fink comme l’œuvre majeure de ses deux réalisateurs.

Damien Ziegler, docteur en études cinématographiques, auteur de multiples
ouvrages sur l’art et le cinéma, poursuit ici sa réflexion débutée avec
“Intelligence artificielle” de Steven Spielberg, ou l’adieu à la mélancolie.
Comme le chef-d’œuvre de Spielberg, Barton Fink renouvelle le regard porté par
le cinéma moderne sur le monde en s’attachant à l’espoir plutôt qu’à la
mélancolie, et consacre le triomphe de la raison créatrice sur les ténèbres de
la folie.
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