• J'adore !

    Les accidents domestiques, ça arrive. Miss Arundell en est bien consciente. Mais lorsqu’elle chute dans les escaliers et qu’on accuse la balle du chien, elle n’y croit pas. C’est pourquoi elle se décide à contacter Hercule Poirot. Cependant, sa lettre ne parvient à son destinataire que des semaines plus tard. La pauvre malheureuse est morte entre temps d’une maladie du foie. Tout du moins, c’est la version officielle à laquelle le célèbre détective ne croit pas une seule seconde. Pour lui, la première tentative a échoué mais n’a pas découragé l’assassin qui a récidivé… et a réussi. Ainsi, Emily Arundell aurait été tuée de sang froid et il entend bien le prouver !

    Hercule Poirot se met donc à enquêter discrètement avec ordre et méthode. La vieille dame était assise sur une montagne d’or et la perspective d’en hériter a pu pousser le meurtrier à agir. Mais les suspects sont nombreux. Épaulé par Hastings – bien qu’il ne soit pas d’une très grande aide – le Belge interroge l’entourage de la victime et analyse tous les mobiles possibles. Loin de se laisser berner par les petits mensonges et les mises en scène, il voit clair dans le jeu de chacun.

    Qui était assez désespéré ou sans scrupules pour passer à l’acte ? Charles, le neveu au côté voyou qui attendrit les dames ; Thérèse, l’oiseau de nuit ; Miss Lawson, la vieille demoiselle de compagnie ; Bella, l’exilée désargentée ou bien son mari, le docteur Tanios, qui a toujours l’air si sombre ? En voilà un beau panier de crabes. Le petit moustachu n’est pas au bout de ses peines. Toutefois, grâce à son sens de la déduction et à ses petites cellules grises, il parvient à prouver qu’il avait raison d’y voir un meurtre et à démasquer le coupable.

    En conclusion, une affaire prenante du début à la fin. La vérité se dessine petit à petit et c’est pire que tout ce qu’on pouvait imaginer…