Le Feu follet, suivi de Adieu à Gonzague
EAN13
9782824902814
Éditeur
République des Lettres
Date de publication
Collection
Drieu la Rochelle
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le Feu follet

suivi de Adieu à Gonzague

République des Lettres

Drieu la Rochelle

Indisponible

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Alain, trentenaire désabusé, achève une cure de désintoxication dans une
maison de santé pour neurasthéniques. Il déambule dans Paris, retrouve
d’anciens amis, hante des soirées demi-mondaines, tente de renouer avec sa
femme partie aux Etats-Unis, succombe de nouveau à la drogue, s’enferme dans
sa chambre et se suicide. Avec "Le Feu follet", publié en 1931, c’est-à-dire
entre la rupture avec André Breton et l’égarement dans le fascisme et
l’antisémitisme, Drieu la Rochelle tente d’analyser la «décadence» de son
époque à travers l’autopsie d’une conscience. Le roman perpétue la mémoire de
l’écrivain Jacques Rigaut et continue cette littérature des petits matins
tristes qui va d’Ernest Hemingway à Françoise Sagan. Il résume assez bien les
thèmes et les obsessions de l’auteur: la méfiance envers les femmes,
l’ubiquité des homosexuels et l’hostilité envers les juifs. L’"Adieu à
Gonzague", qui sert de conclusion au volume, s’achève comme s’est achevé la
vie de son auteur. «Le suicide, c’est la ressource des hommes dont le ressort
a été rongé par la rouille, la rouille du quotidien. Ils sont nés pour
l’action, mais ils ont retardé l’action; alors l’action revient sur eux en
retour de bâton. Le suicide, c’est un acte, l’acte de ceux qui n’ont pu en
accomplir d’autres.» – Pierre Drieu la Rochelle.
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