Quand passent les vautours, Dystopie
EAN13
9791023612035
Éditeur
Publishroom
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Quand passent les vautours

Dystopie

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Dans un futur proche, en France, l'extrême-droite possède le pouvoir et des
Tribunaux du Peuple sont mis en place tandis que les médias libres changent de
pays...

2032 : en France, un parti d’extrême-droite « le Matin Clair » accède au
pouvoir. Une chape de plomb s’abat sur le pays. Des Tribunaux du Peuple sont
institués. Les « mauvais » citoyens sont stigmatisés. Les médias libres
s’expatrient. Une journaliste, réputée de gauche, Louise Martinot, décide de
rester et d’enquêter en s’infiltrant dans les arcanes du nouveau pouvoir. Une
investigation à haut risque, qui n’effraie pas la professionnelle, jusqu’à ce
que les meurtres se multiplient autour d’elle. Entre manipulations et
mensonges, Louise ne pourra se fier à personne pour sortir du piège dans
lequel elle s’est engouffrée. Saura-t-elle profiter des conflits et
contradictions internes au système en place ? Ou devra-t-elle échanger son
intégrité contre sa liberté ?

Une journaliste décide de rester et d'enquêter, mais les meurtres, les
manipulations et les mensonges ne tardent pas à l'entourer... Partez à la
découverte d'une dystopie emplie de suspense dont vous ne pourrez plus
détacher vos yeux !

EXTRAIT

–Louise Martinot, du Saphir !
–Bienvenue, vous êtes attendue !
L’hôtesse d’accueil est à l’image du bâtiment. Impeccable, soignée, avenante,
en un mot très « pro ». Elle a déclenché la caméra qui permet aux responsables
de constater mon arrivée et de mettre en marche toutes sortes de procédures
d’accueil.
Je me remémore une dernière fois les raisons qui m’ont poussée à tout faire
pour pénétrer dans cette souricière. La curiosité est un vilain défaut, mais
elle reste la principale qualité d’un journaliste d’investigation. Et puis,
j’ai encore l’orgueil de croire qu’entre la guerre et la civilisation, je peux
aider les autres à choisir par ma seule plume.
Je connais la guerre. Mon problème, c’est que je ne la déteste pas. Je ne
l’aime pas au point de la faire, mais elle me fascine. Tant que les hommes
seront les hommes, la guerre sera la guerre. L’Europe occidentale a évacué ce
fléau de son territoire depuis un siècle, le reléguant dans des contrées
lointaines d’où personne n’espère le voir revenir. Présente depuis longtemps
sur tous les lieux de conflits, je ne peux plus me passer de cette adrénaline
qui me submerge chaque fois que je côtoie la violence humaine. Une vraie
droguée. Je me demande même si ce n’est pas pathologique.
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