Les statuts communaux vus de l’intérieur dans les sociétés méditerranéennes de l'Occident (XIIe-XVe siècle), Statuts, écritures et pratiques sociales - III
EAN13
9791035105815
Éditeur
Publications de la Sorbonne
Date de publication
Collection
Histoire ancienne et médiévale
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les statuts communaux vus de l’intérieur dans les sociétés méditerranéennes de l'Occident (XIIe-XVe siècle)

Statuts, écritures et pratiques sociales - III

Publications de la Sorbonne

Histoire ancienne et médiévale

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Ce volume est le troisième d'une série d’ouvrages portant sur « Statuts,
écritures et pratiques sociales dans les sociétés de la Méditerranée
occidentale à la fin du Moyen Âge (xiie-xve siècle) », visant à étudier les
statuts communaux dans une optique d’histoire sociale, non pas comme une
source « normative » mais comme une source de la pratique, de leur matérialité
et de leur forme d’écriture aux pratiques sociales en passant par les
conditions de leur production et de conservation, leur inscription dans un
paysage documentaire communal, leur structure et leur contenu. Cet ouvrage
s’intéresse plus spécifiquement aux statuts « vus de l’intérieur »,
c’est-à-dire à l’analyse de leur organisation interne : la structure adoptée,
le plan choisi et les thèmes abordés. L’éclairage porte sur les grandes villes
de Toscane, de Romagne, d’Ombrie, de Vénétie ou du sud de la France
(Marseille, Avignon), sur des communautés urbaines de dimension moyenne
(Arezzo ou Bergame) et des petites villes : L’Aquila dans les Abruzzes,
Ascoli, Cingoli, Matelica et Esanatoglia dans les Marches ou Libourne,
Tarascon, Arles, Alès, Lunel ou Uzès dans la France méridionale. Les statuts
et les coutumes présentent le plus souvent un découpage thématique et un
classement en livres, rubriques et chapitres destinés à organiser la vie en
commun de la population (institutions, justice, vie économique de la commune)
et qui offrent un outil de gouvernement efficace à l’oligarchie urbaine. Ils
prennent en charge le poids des évolutions de la fin du Moyen Âge en matière
de droit, de langue, de régime politique, de mode de gouvernement et de
pratiques sociales marquées par la passé, ancrées dans le présent et tournées
vers l’avenir.
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