- EAN13
- 9782251381077
- ISBN
- 978-2-251-38107-7
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 14/09/2010
- Collection
- Histoire
- Nombre de pages
- 464
- Dimensions
- 21,5 x 15 x 2 cm
- Poids
- 600 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 305.522
- Fiches UNIMARC
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Épreuves de noblesse
Les expériences nobiliaires de la robe parisienne (XVIe-XVIIIe siècle)
Édité par Robert Descimon, Elie Haddad
Les Belles Lettres
Histoire
À travers la noblesse de robe de Paris à l'époque moderne, c'est l'ensemble des noblesses que ce livre essaie d'éclairer. La noblesse n'est pas une donnée naturelle, elle est une construction sociale plurielle dont les matériaux sont les seigneuries, les offices, le prestige immatériel qui naît de l'exercice ancien de l'autorité et de la puissance. C'est pourquoi la noblesse est avant tout affaire de transmission. Cette transmission n'est pas non plus une opération naturelle: elle est faite d'une suite d'épreuves permanentes pour les lignages.
Ce livre alterne les analyses générales (sur l'économie politique de l'office anoblissant et les changements induits par la vénalité dans l'ordre coutumier des propriétés, sur la fusion des noblesses au XVIIIe siècle, etc.) et les études de cas (Hurault de L'Hospital, les Mesgrigny, les Pommereu, les Bragelongne, les Spifame). Ces études éclairent les mécanismes et les coûts de la transmission, de l'anoblissement, de la constitution des familles en lignages et des pratiques généalogiques. Une proposition qu'on espère nouvelle ressort de ce travail: l'intégration des structures de parenté domaniales (qui créaient la solidité des détenteurs de châteaux, de charges et de pouvoirs seigneuriaux au Moyen Âge) en une classe nobiliaire (le second ordre) ne se réalisa qu'au XVIIe siècle, et ce furent les expériences nobiliaires de la robe qui la rendirent possible.
Robert Descimon est directeur d'études à l'École pratique des hautes études en sciences sociales.
Élie Haddad est chargé de recherches au CNRS.
Ce livre alterne les analyses générales (sur l'économie politique de l'office anoblissant et les changements induits par la vénalité dans l'ordre coutumier des propriétés, sur la fusion des noblesses au XVIIIe siècle, etc.) et les études de cas (Hurault de L'Hospital, les Mesgrigny, les Pommereu, les Bragelongne, les Spifame). Ces études éclairent les mécanismes et les coûts de la transmission, de l'anoblissement, de la constitution des familles en lignages et des pratiques généalogiques. Une proposition qu'on espère nouvelle ressort de ce travail: l'intégration des structures de parenté domaniales (qui créaient la solidité des détenteurs de châteaux, de charges et de pouvoirs seigneuriaux au Moyen Âge) en une classe nobiliaire (le second ordre) ne se réalisa qu'au XVIIe siècle, et ce furent les expériences nobiliaires de la robe qui la rendirent possible.
Robert Descimon est directeur d'études à l'École pratique des hautes études en sciences sociales.
Élie Haddad est chargé de recherches au CNRS.
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