- EAN13
- 9782814303317
- ISBN
- 978-2-8143-0331-7
- Éditeur
- Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine
- Date de publication
- 02/12/2017
- Collection
- Histoire des institutions scientifiques
- Nombre de pages
- 312
- Dimensions
- 16 x 3,8 cm
- Poids
- 485 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Mathématiques et mathématiciens à Metz (1750-1870)
Dynamiques de recherche et d'enseignement dans un espace local
Autres contributions de Olivier Bruneau, Laurent Rollet
Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine
Histoire des institutions scientifiques
Tout au long du XIXe siècle, la ville de Metz est régulièrement décrite comme une ville essentiellement militaire et scientifique. La présence de nombreuses garnisons, de plusieurs écoles militaires, dont l'École d'application de l'artillerie et du génie, justifient sans doute le qualificatif de militaire. Mais qu'en est-il de ce qualificatif de scientifique?
La présence continue de nombreux mathématiciens dans les écoles militaires, dont plusieurs très importants, constitue probablement un élément de la réponse, tout comme l'existence éphémère d'une faculté des sciences. On pourrait également invoquer le rôle essentiel joué par le lycée, notamment à travers ses succès aux concours d'entrée aux grandes écoles du gouvernement.
C'est sur la base de ce constat que cet ouvrage a vu le jour: étudier sur la longue durée, entre 1750 et 1870, les modalités d'enseignement et de recherche dans une ville de province, décentrer le regard de Paris et de ses élites, explorer le déploiement et la circulation des mathématiques au sein d'un territoire régional.
Entre la fin du XVIIIe siècle et la guerre de 1870, la ville de Metz constitue un pôle mathématique de première importance. Disposant de nombreuses institutions d'enseignement, civiles et militaires, elle accueille des mathématiciens importants (Jean Victor Poncelet, Claude Lucien Bergery, ...) et ceux-ci y produisent des recherches de premier plan qui se diffusent également par leurs enseignements. La ville bénéficie par ailleurs de la présence de plusieurs libraires et imprimeurs dont les activités contribuent à la circulation des livres et des idées. Enfin, du fait de leur rôle central dans le paysage académique et institutionnel local, les polytechniciens en activité à Metz prennent une part active dans la diffusion des sciences à travers l'expérience des cours pour ouvriers.
À travers différentes études de cas, cet ouvrage collectif entend apporter une contribution originale aux recherches portant sur l'histoire des pôles scientifiques de province tout en offrant aux historiens des mathématiques des pistes pour mieux comprendre les circulations – d'enseignants, d'étudiants, d'ouvrages, de revues, etc. – dans l'espace mathématique national.
La présence continue de nombreux mathématiciens dans les écoles militaires, dont plusieurs très importants, constitue probablement un élément de la réponse, tout comme l'existence éphémère d'une faculté des sciences. On pourrait également invoquer le rôle essentiel joué par le lycée, notamment à travers ses succès aux concours d'entrée aux grandes écoles du gouvernement.
C'est sur la base de ce constat que cet ouvrage a vu le jour: étudier sur la longue durée, entre 1750 et 1870, les modalités d'enseignement et de recherche dans une ville de province, décentrer le regard de Paris et de ses élites, explorer le déploiement et la circulation des mathématiques au sein d'un territoire régional.
Entre la fin du XVIIIe siècle et la guerre de 1870, la ville de Metz constitue un pôle mathématique de première importance. Disposant de nombreuses institutions d'enseignement, civiles et militaires, elle accueille des mathématiciens importants (Jean Victor Poncelet, Claude Lucien Bergery, ...) et ceux-ci y produisent des recherches de premier plan qui se diffusent également par leurs enseignements. La ville bénéficie par ailleurs de la présence de plusieurs libraires et imprimeurs dont les activités contribuent à la circulation des livres et des idées. Enfin, du fait de leur rôle central dans le paysage académique et institutionnel local, les polytechniciens en activité à Metz prennent une part active dans la diffusion des sciences à travers l'expérience des cours pour ouvriers.
À travers différentes études de cas, cet ouvrage collectif entend apporter une contribution originale aux recherches portant sur l'histoire des pôles scientifiques de province tout en offrant aux historiens des mathématiques des pistes pour mieux comprendre les circulations – d'enseignants, d'étudiants, d'ouvrages, de revues, etc. – dans l'espace mathématique national.
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