- EAN13
- 9791032637845
- ISBN
- 979-10-326-3784-5
- Éditeur
- SYDNEY LAURENT
- Date de publication
- 26/10/2020
- Nombre de pages
- 315
- Dimensions
- 22 x 15 x 2,5 cm
- Poids
- 449 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Célestin, jeune marié et paysan heureux dans ses terres au pied du Vercors, se retrouve, ce 2 août 1914, mobilisé du jour au lendemain, comme tant d’autres jeunes gars en ce jour. Quatre années de combats, de blessures (comptabilisées au nombre de 5) et de convalescences, avec, après chacune d’elles, le dur retour au champ de bataille. C’est son histoire qui vous est racontée dans ce livre. Tous les faits sont authentiques, parfois romancés, mais toujours situés en des lieux qu’il a vraiment traversés.
… Huit jours pratiquement sans boire et presque sans manger. Huit jours à vivre au milieu d’un charnier, à coucher au milieu des cadavres, à marcher sur nos copains tombés la veille, nos pieds glissant sur leur carcasse à en entendre des craquements d’os et parfois des gémissements d’appels à l’aide !
Puis, se mettant à hurler :
– C’était affreux, tu m’entends, c’était affreux !
… Mais, au moment d’attaquer, l’officier de la compagnie, montant à l’échelle, le sifflet à la bouche, a à peine le temps de montrer son nez, qu’il est tué par une balle, ainsi que les tout premiers à s’élancer, qui tombent en étant à peine sortis de leur trou… Aussitôt, il est décrété d’interrompre l’attaque. Cette fois, et l’on peut dire cette rare fois, la raison l’emporte… comme un cadeau à la veille de ce grand jour du lendemain pour Célestin, qui passe la dernière journée de sa jeunesse en 1re ligne, dans le feu assourdissant du combat, entouré de morts et de blessés.
… Célestin sommeille, quand, soudain, à moitié endormi, il sent sa présence comme elle se penche sur lui. Alors, avec beaucoup de pudeur, il la prend dans ses bras et tous les deux se mettent à pleurer, tout en se disant des Je t’aime, tout bas.
… Huit jours pratiquement sans boire et presque sans manger. Huit jours à vivre au milieu d’un charnier, à coucher au milieu des cadavres, à marcher sur nos copains tombés la veille, nos pieds glissant sur leur carcasse à en entendre des craquements d’os et parfois des gémissements d’appels à l’aide !
Puis, se mettant à hurler :
– C’était affreux, tu m’entends, c’était affreux !
… Mais, au moment d’attaquer, l’officier de la compagnie, montant à l’échelle, le sifflet à la bouche, a à peine le temps de montrer son nez, qu’il est tué par une balle, ainsi que les tout premiers à s’élancer, qui tombent en étant à peine sortis de leur trou… Aussitôt, il est décrété d’interrompre l’attaque. Cette fois, et l’on peut dire cette rare fois, la raison l’emporte… comme un cadeau à la veille de ce grand jour du lendemain pour Célestin, qui passe la dernière journée de sa jeunesse en 1re ligne, dans le feu assourdissant du combat, entouré de morts et de blessés.
… Célestin sommeille, quand, soudain, à moitié endormi, il sent sa présence comme elle se penche sur lui. Alors, avec beaucoup de pudeur, il la prend dans ses bras et tous les deux se mettent à pleurer, tout en se disant des Je t’aime, tout bas.
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