L'archipel de la gouvernance mondiale - 1re ed., ONU, G7, G8, G20...
EAN13
9782247119301
ISBN
978-2-247-11930-1
Éditeur
Dalloz
Date de publication
Collection
Les sens du droit
Nombre de pages
120
Dimensions
21 x 14,5 x 1,2 cm
Poids
207 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

L'archipel de la gouvernance mondiale - 1re ed.

Onu, G7, G8, G20...

De

Dalloz

Les sens du droit

Indisponible
De l'ONU au G20, quelle gouvernance à l'heure de la mondialisation ?
L'expression est si répandue que l'on ne s'étonne plus de l'usage d'un mot, « gouvernance », ignoré de notre vocabulaire il y a un demi-siècle. Mais à peine s'est-on habitué à voir les dirigeants de 7 à 8 grands pays industrialisés (G7 puis G8) se réunir pour décider de la « gouvernance » des affaires économiques du monde, que surviennent d'autres Sommets rassemblant, cette fois, 20 États du Nord comme du Sud, vieilles puissances comme jeunes émergents. Ces aréopages restreints et donc réputés sérieux ne peuvent-ils être tentés, au-delà de leurs réfl exions sur les fi nances, la monnaie, le développement, de prendre en main la conduite de notre globe ? Est-il possible d'imaginer l'édifi cation d'une nouvelle structure internationale couronnée par cet étroit groupe de 20 chefs d'État, épaulés par les directeurs des grandes organisations internationales et fl anqués, pour la bonne règle, du Secrétaire général de l'ONU ?
Celui-ci n'est pas dupe. Il a vu sans plaisir le G20 se proclamer « principale instance pour la coopération économique internationale » et il s'épuise à proposer des réformes qui ne mobilisent pas l'attention des grands de ce monde. L'ONU rendra-t-elle armes et rameau d'olivier au G8 et au G20 ? Ce serait méconnaître qu'elle seule dispose, par Traité, du pouvoir de contrainte. Ce serait ignorer la résistance de 173 pays à toute nouvelle super structure.
Le thème de la gouvernance mondiale n'implique donc pas nécessairement la montée en puissance d'un groupe restreint de décideurs. Au contraire d'une architecture hiérarchisée, l'image du monde contemporain est plutôt celle d'un archipel d'institutions, groupes restreints et ONU, réglant les affaires selon leurs moyens propres. Ce modèle peut fonctionner si à l'expression de « gouvernement » hiérarchique on préfère la pratique très simple du multilatéralisme fondé sur des principes de liberté et d'égalité. Telle est la thèse défendue par l'auteur, fi n connaisseur de l'ONU et observateur attentif de la société internationale.
S'identifier pour envoyer des commentaires.