Manon B.

Conseillé par (Libraire)
31 août 2020

"Mais je crois que je préfère Rester à contre-courant, Être comme le vent, Libre et invisible."

Un garçon c'est presque rien, c'est ce genre de livre, vous savez, ceux où vous ouvrez une page au hasard, vous lisez une strophe et vous avez l'impression que vous auriez pu écrire ces mots.

"Un garçon c'est presque rien", c'est ce genre de livre.

Roméo n'est pas un garçon comme les autres. Roméo est un garçon qui n'aime pas le sport, n'aime pas les manèges à sensations, ah et il pleure devant le Magicien d'Oz aussi (au grand désespoir de son père).

Mais surtout il aime la musique et Justine (au grand bonheur de sa mère).

Justine qui semble si inaccessible, si parfaite alors que Roméo n'est que... lui.
Pourtant une amitié bien qu'imprévue va naître.

Ce trésor de roman à vers libre à fait serrer mon petit cœur de nombreuses fois par la beauté du texte, par ses thématiques lourdes et importantes (harcèlement scolaire, le consentement,etc.) et par Roméo, ce garçon qui n'est pas un cliché vivant mais un garçon touchant, doué de sentiment.

Un garçon qui refuse d'ÊTRE celui qu'il DOIT être, celui que la société veut qu'il soit.

Un garçon vrai.

Gulf Stream

12,50
Conseillé par (Libraire)
24 août 2020

Terre en vuuue !

L'îlot sur lequel habite Dino, notre jeune héros, est perdu au milieu de nul part et il est trèèès loin du continent.
Alors quelques fois, l'Amiral (qui est aussi son grand-père) part sur le continent et rapporte pour chacun des habitants un trésor, voire des trésors qui n'existent nul part ailleurs, que sur le continent.

Ce fameux continent qui fait tant rêver Dino.

Pourtant, d'après L'Amiral, le continent n'est plus habité, ni par les hommes, ni par les animaux, seule la pollution règne en maître.
Mais un jour, Dino va faire la rencontre d'un étrange petit animal doré à quatre pinces. Mais est-ce vraiment un animal ?
Dino pense que l'Amiral leur cache des choses...

Un palpitant petit roman où l'on prend plaisir à suivre ce jeune héros aventurier qui semble n'avoir peur de rien.

Conseillé par (Libraire)
24 août 2020

Quand l'hiver passe, les godillots s'échappent...

Berlingot et Vermicelle sont deux godillots, bottillons, godasses (appelez-les comme vous voulez) d'une terne couleur marron de boue.
Jean-Emile est leur propriétaire. Petit cascadeur et fan de vélo, il aime bouger, s'agiter, gigoter. Il aime d'autant plus bousculer, chambarder et ballotter ses godillots. Voici tout le bonheur du printemps et de l'été !

Et BAM voilà l'hiver.
Opération cirage et direction étagère pour nos deux chaussures préférées.
Sans Jean-Emile, le timide Berlingot et la bavarde Vermicelle se découvrent une passion commune : les cailloux !
Mais pour en récolter il faut aller dehors.
Et deux godillots flânant dans les hautes herbes sans propriétaire ne risquent-ils pas d'attirer l'attention ?

Conseillé par (Libraire)
2 juin 2020

"Si tu me possèdes, tu possèderas tout et ta vie m'appartiendras. Tous tes désirs seront accomplis mais, pour chaque vœu réalisé, je décroîtrai en même temps que ta vie."

Tout commence comme un conte de fée : Irina est une Cendrilon, vivant avec sa mère qui ne s'est jamais comporté comme telle, dans un HLM miteux, et presque sans un sous. Comme si cela ne suffisait pas, Irina a été refusée à Science-po contrairement à sa meilleure amie, Halima, a qui tout sourit.

Un jour, la mystérieuse grand-mère, immensément riche d'Irina meurt. Mais cette dernière ne lui laisse en héritage qu'une peau, une peau censée exaucer tous ses désirs...

Mais cette peau a un prix. Sans compter qu'elle est recherchée depuis des siècles.
Irina et Halima sont en danger...

Une réecriture du roman de Balzac, "La peau de chagrin", qui soulève des questionnements issus du XIXe siècle, toujours d'actualité sur le sens de la vie, sur l'importance de réaliser ses désirs mais aussi sur leurs conséquences.

Écrit comme un conte de fée moderne, l'histoire en reste pour le moins haletante !

17,90
Conseillé par (Libraire)
2 juin 2020

Un coup de coeur foudroyant !

J'ai longtemps retardé la lecture de ce roman, pensant que Killing November ne serait qu'un de ces romans qui semblent présenter le même résumé, les mêmes personnages, les mêmes intrigues : Faux, faux et faux !

Killing November nous présente son héroïne, November que nous aimerions tous avoir comme amie tant elle semble drôle et joyeuse dans n'importe quelle situation. Mais cette joie de vivre est mise à l'épreuve quand son père, ancien agent de la CIA, va l'envoyer passer une année à l'académie Absconditi. Une école assez mystérieuse dont la règle numéro 1 est de ne pas poser de questions sur la vie passée des élèves. Tous semblent connaître la raison de leur présence ici, tous ont appris l'art du mensonge et de la dissimulation, personne ne doit savoir qui est vraiment l'autre.

Ici, si les alliances et les trahisons sont choses courantes, les assassinats le sont tout autant.

November, complètement à côté de la plaque, va découvrir, qu'elle est mêlée à la Strategia et à l'antique histoire des Clans, une énigmatique société secrète existant depuis la nuit des temps.

Mais pourquoi November est-elle la seule à ne rien savoir ?